Des chiffres et des nombres


      Quand on a le moral à O, pas 1 radis en poche et le cul entre 2 chaises, il faut relire les 3 mousquetaires, écouter les 4 saisons de Vivaldi ou visiter les 5 terres avant de se retrouver 6 pieds sous terre.

Profitez de la vie, évitez les 7 péchés capitaux, montez dans le grand 8, taquinez les 9 muses en respectant les 10 commandements. Le bouillon d’11 heures n’est pas pour maintenant, savourez ainsi les 12 coups de midi.

Même si c’est vendredi 13, ne cherchez pas midi à 14 heures, et allez soutenir le 15 de France de rugby vous en serez le 16ème homme. Que vous ayez 17 ans encore, ou que vous veniez d’avoir 18 ou 19 ans, 20 fois sur le métier remettez votre ouvrage.

Si l’assassin habite au 21, ne dites pas 22 voilà les flics, et si vous n’êtes pas obsédé par le nombre 23, lisez plutôt 24 heures de la vie d’une femme jusqu’à la 25ème heure. Même si vous connaissez les 26 lettres de l’alphabet et le club des 27, vous pouvez regarder 28 minutes sur Arte.

On a échappé à la crise de 29, et les 30 glorieuses sont derrière nous, pas besoin d’être sur son 31, faites vérifier vos 32 dents et allez dire 33 chez le médecin avant de composer le 34 pour réserver un hôtel en Espagne.

Vous faites la semaine de 35 heures mais si vous voyez 36 chandelles et que vous avez plus de 37°2 le matin prenez un peu de repos. Allez voir Amphitryon 38 et le film les 39 marches ; à l’époque, les problèmes on s’en fichait comme de l’an 40 avant l’été 42. On écoutait des 45 tours à la fin des années 50 en sirotant un verre de pastis 51.

Au cinéma on a vu les 55 jours de Pékin, c’était dans les années 60, puis il y eut mai 68, 69 l’année érotique, les années 70 avec la petite fille 73 de C. Jérôme et la nana 77 d’Alice Dona, les femmes des années 80 de Sardou et enfin les années 90 avec 99 francs en poche.

Après 100 ans de solitude, il faut aller voir les 101 dalmatiens, sans attendre encore 107 ans. Sur les traces d’OSS 117 on a évité les 120 journées de Sodome, après avoir exécuté un virage à 360° et fait les 400 coups.

Nous avons joué au 421 et si nous n’héritons pas des 500 millions de la Bégum, tels les chevaliers de l’an 1000, nous rêvons encore aux 1001 nuits. Désormais, après avoir échappé au bug de l’an 2000, c’était direction 2001 l’odyssée de l’espace.

Mais avec le réchauffement climatique, comme dirait le capitaine Haddock : 1000 millions de 1000 sabords, on va se retrouver 20000 lieues sous les mers.


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