Sportifs

Voici une série de poèmes dédiés aux sports et à la pratique sportive.



Trois secondes dans la raquette
 

Une règle d’or dans le basket
Si vous vous éternisez
Trois secondes dans la raquette
Vous serez pénalisé.
Si vous commettez une faute
Vous risquez des lancers francs
Et au bout de cinq fautes
Il faudra rejoindre le banc.
En NBA ça ne rigole pas
Et pour accéder aux play-offs
Chaque match est un combat
D’où il faut sortir sain et sauf.
Car au basket en Amérique
Les matches sont très serrés
Il faut des qualités physiques,
Savoir défendre et contrer,
Être à l’aise balle en main,
Monopoliser le ballon,
Enquiller les tirs à trois points
Et récupérer les rebonds.
Si vous possédez tout cela
Votre avenir est assuré
Vous deviendrez une star là-bas
Et ce sera pour l’éternité.

La lanterne rouge

 
Être au départ du Tour de France
Déjà ce n’est pas évident,
Il faut avoir un peu de chance
Et éviter les incidents.
Le vélo c’est vraiment dur
Surtout quand il faut grimper
Tout en restant dans l’allure
Dans les Alpes et les Pyrénées.
Si l’on n’est pas un bon grimpeur
On finit dans le groupetto
Et avec l’aide des sprinters
On s’arrache pour arriver en haut.
Mais si en plus on est malade
On va se faire décrocher,
On est alors dans la panade
Mais on continue de rouler.
On pédale avec les oreilles
Pour arriver dans les délais
Au sommet du plateau de Beille
Juste devant la voiture-balai.
Car le dernier des coureurs
Hors délais et épuisé,
Met toujours un point d’honneur
A ne pas abandonner.

D’estoc et de taille
 

Nous sommes à l’échauffement
Les bretteurs vont s’affronter
Dans un assaut très violent
C’est épée contre épée.
Attaque, riposte de l’adversaire,
Les combattants sont déchaînés,
Ils s’emploient et croisent le fer,
Lequel craquera le premier ?
L’assaut est plus qu’indécis,
Les deux tireurs le savent bien
Et se battent avec énergie
Ça va se jouer sur un rien
Il ne faut pas faire d’erreur
Car il est très agressif.
Sa pointe vous pique au cœur
Mais ce n’est qu’un coup de griffe.
Il croit bien avoir gagné
En vous laissant sur le carreau
Mais la touche est annulée
C’est un coup d’épée dans l’eau.

Le KO de trop
 

Charly était dans un club de boxe
Depuis sa plus tendre enfance.
Avec son style pas orthodoxe.
Il se rêvait champion de France
Il avait gagné des combats
Autant qu’il en avait perdus,
Mais il avait toujours la foi
Et n’était pas abattu.
Il multipliait les combats,
Espérant boxer pour le titre
Et lorsque ce jour arriva
Il n’allait pas faire le pitre.
Son adversaire était coriace,
Il ne ferait pas de cadeau.
Mais lui aussi était pugnace
Dans ce combat de costauds,
Charly s’était bien préparé
Mais les crochets étaient puissants
Il fut durement touché,
Sonné et chancelant
Il s’écroula sur le plancher.
Non Charly n’était pas mort
Mais il ne pourrait plus boxer
Finis les rêves en tricolore
Dans son fauteuil d’handicapé.



Le point de pénalty

 
Le club a acheté à prix d’or
Un attaquant qui doit marquer des buts.
On va savoir s’il a eu tort
Car ce joueur fait ses débuts.
Un équipier lui fait la passe
Mais au moment de tirer
Il est fauché dans la surface.
L’arbitre qui avait sifflé
Désigne le point de pénalty.
Le joueur pose le ballon,
Le gardien est face à lui.
Il essuie sa transpiration
Mais soudain ses jambes flageolent
Sa respiration s’accélère
Son rythme cardiaque s’affole
Maintenant que va-t-il faire ?
Quel côté va-t-il choisir ?
Il faut absolument marquer.
Malgré une envie de vomir,
Il s’élance et tire. C’est raté.
Il s’en va la tête basse,
Sous les sifflets et les huées,
Il va devoir gagner sa place
Et ça ce n’est pas gagné.

Un golf pas très clean


On peut se farcir dix-huit trous
Même si on n’est pas très balèze,
Mais on n’est pas à Saint-Andrews
Ni dans la campagne anglaise.
Le golf est mal entretenu,
Le parcours laisse à désirer
Et le fairway est plus touffu.
Si votre balle s’est égarée
Dans le rough elle est perdue
Et pour pouvoir la retrouver
Il faut avoir une bonne vue.
Si vous êtes au départ
Prêt pour votre premier swing
Aucune chance de faire le par
Jusqu’à votre dernier putting.
Ce parcours n’est pas très clean
On y trouve quelques détritus
Pas facile d’atteindre le green
Sans leur marcher dessus.
C’est le golf des misérables
Un vieux parcours abandonné
Un terrain presque injouable
Sauf peut-être pour des bras cassés.



Les agrès ingrats
 

La gymnastique est ingrate,
Les entrainements fastidieux
Et pourtant elles nous épatent
Avec leurs corps souples et gracieux.
Dans la gymnastique au sol
Aux barres asymétriques,
Au saut de cheval, elles volent.
A la poutre ça se complique.
C’est un agrès difficile
Qu’il faut savoir apprivoiser,
Il ne faut pas être fébrile
Savoir où l’on pose ses pieds.
Après des heures d’entrainement
A travailler l’équilibre
Que l’on maitrise parfaitement
Tout à coup on se sent libre.
Mais en compétition patatras !
Pour la jolie sylphide
Qui elle-même n’en revient pas.
Il faut avoir les nerfs solides
Car rien n’est jamais acquit
Entre tristesse et douleur
C’est une leçon de vie
Pour la gymnaste en pleurs.

A l’arraché
 

Pour soulever des poids énormes
Il faut bien sûr être musclé,
Ce sont des sportifs hors normes,
La barre il faut la soulever.
Mais il y a aussi le mental,
Cela demande d’être concentré
Dans ce sport il faut se faire mal
Les muscles sont tétanisés,
Vous avez rajouté dix kilos
Et avez tiré sur la marmite
A vous faire péter les abdos
Jusqu’à l’extrême limite.
Mais il souffre l’homme aux haltères
Et il n’est vraiment pas très bien
Il faudrait qu’il se désaltère
Il a trop forcé, c’est certain.
Il devrait changer de sport
Faire de l’escrime ou du patin
C’est plus facile de prime abord
Et ça ne mange pas de pain.



Les lancers de l’athlé

 

Il y a le lancer du poids
Que vous devez lancer six fois,
Une grosse boule de sept kilos
Que l’on réserve aux plus costauds.
Le disque est un peu plus léger
Mais il ne vous fera pas danser.
Les lanceurs ne sont pas marteaux,
Certains choisissent le javelot,
Ainsi ils peuvent lancer plus loin
Cela se joue à trois fois rien.
Et pour le lancer du marteau
Il faut de bons abdominaux.
Ce sport paraît très terre à terre
Mais ne leur lancez pas la pierre
Chacun a sa spécialité
L’important c’est de se lancer.

La cible

 

Pour pratiquer le biathlon
Il faut bien sûr savoir tirer
Et être bon en ski de fond
Si l’on veut être le premier.
Celui qui a le dossard jaune
A une cible dans le dos,
Les autres veulent piquer le trône
Mais sans lui tirer dans le dos.
Ça se passe sur le pas de tir
C’est là que tout va se jouer
Elle est dans la ligne de mire
La cible qu’il faut dégommer.
On prend alors la carabine,
Contrôlant sa respiration,
Ça bat très fort dans la poitrine
Mais on garde sa concentration.
En arrivant très essoufflé
Il ne faut pas tirer trop tôt
C’est là qu’est la difficulté,
Faire descendre le cardio
Tout en restant impassible,
Surtout pendant le tir debout
Afin d’atteindre les cibles
Pour se battre jusqu’au bout.



Le cheval et l'homme

L’équitation c’est pas facile
Il faut connaitre son cheval
Car il a beau être docile
Gare aux caprices de l’animal.
Parfois il n’en fait qu’à sa tête
Refusant de sauter l’obstacle,
Il faut alors calmer la bête
Qui doit reprendre le spectacle.
Au concours complet c’est pareil
Si vous voulez qu’il reste sage
Il faut lui parler à l’oreille
Avant l’épreuve de dressage.
Il faut ménager sa monture
Et savoir bien la maitriser
Si l’on veut que le couple dure
Entre cheval et cavalier.
Ils s’entendent pour le meilleur
Et doivent se supporter
Car la moindre petite erreur
Pourrait les éliminer.

 


Des barjots aux experts
 

En mille neuf cent quatre-vingts treize
Une équipe de hand est née
Cette équipe de balèzes
Est appelée à régner.
On les surnomme les barjots.
A Barcelone ils sont bronzés
Puis vient la consécration,
Car en Islande ils vont gagner,
Titre mondial pour nos garçons.
Ensuite les victoires s’enchainent
Les costauds succèdent aux barjots
C’est parti pour un nouveau règne
Avec ses cinq titres mondiaux.
Les effectifs sont pléthoriques
Les experts vont leur succéder
Remportant trois titres olympiques
Ils n’arrêtent pas de gagner,
Avec trois titres européens
Plus besoin de les surnommer.
Dommage pour les Parisiens,
Nos adversaires en avaient peur
Les jeux olympiques sont finis.
Il a suffi d’une seule erreur
Adieu le titre, adieu Paris.



Les rois du palet

Ce sport fait sa rentrée des classes,
Pour ceux qui se cherchent des crosses
C’est dur le retour sur la glace
Et on en sort avec des bosses.
C’est un match correct mais viril
On ne se fait pas de cadeau
Marquer un but c’est difficile
Ça bataille dur entre costauds.
Au début du troisième tiers temps
Le gardien se fait mitrailler
Plusieurs fois il sauve son camp
Avant de se faire agresser.
C’est là que le match dégénère
En une bagarre générale
Entre les deux adversaires
Qui se battent à coups de mandales.
Les arbitres sont dépassés,
Ils ne maitrisent rien du tout,
Sont obligés de l’arrêter
Par suite de cette volée de coups.
Ce spectacle pugilistique
Finira par se terminer
Au grand dam du public
Qui s’était bien régalé.
Pas de défaite ni de victoire
Pour cette partie interrompue,
Il faut quitter la patinoire,
Merci messieurs d’être venus.

Le spleen du marathonien
 

Il faut être un peu barjot,
Se disait un marathonien
Quand on n’est pas des hauts plateaux
Kenyan ou Ethiopien.
Car pour moi c’est compliqué
Après vingt bornes, je n’en peux plus.
Mes muscles sont tétanisés
Et pourtant je continue.
Je suis noyé dans la masse.
Dix kilomètres plus loin,
Je suis toujours à la ramasse,
A bonne distance des africains.
Eux ils ont déjà terminé
Sur ce parcours tranquille
Leur promenade de santé.
Moi je titube et je vacille.
Quarante bornes parcourues,
J’aperçois enfin l’arrivée
Je termine la course fourbu
Et complètement lessivé.
Couché dans l’herbe je récupère
Prêt à tout remettre en question
J’en ai marre de cette galère 
C’est mon dernier marathon.



Nage en eau trouble
 

Nous avons nagé dans la Seine.
C’est vrai, l’eau n’était pas limpide
Pas sûr non plus qu’elle soit très saine
Cette eau au goût un peu fétide.
Mais ça ne fait pas plus de mal
Que les produits que l’on consomme
Fournis par le corps médical
Sans savoir ce que l’on nous donne.
On l’a trouvée plutôt amère
En tant que consommateurs.
On aurait préféré l’eau claire
Messieurs les organisateurs.
On a fini par s’en sortir
Sans aucune intoxication
Mais ç’à aurait pu être pire
A cause de la pollution.
J’abandonne la nage en eau vive
Je retourne à la natation
Car l’eau y est moins nocive
Surtout quand on boit le bouillon.

Patinage et copinage

 
Le patinage artistique
C’est le jeu de la notation.
Les juges peu sympathiques
Font l’objet de suspicions.
La moindre petite erreur,
Une figure, un saut raté,
Peut être fatale au patineur
Et le déstabiliser.
Sur la glace il n’y a pas de potes,
Les concurrents dans l’angoisse
Sont en attente de leurs notes,
Elles sont bonnes ou c’est la poisse.
Vous vivez dans la peur,
Les juges sont sans pitié,
Vous êtes dans le collimateur,
Ils vont surement vous saquer.
Quand ce ne sont pas les juges
Méfiez-vous des bonnes copines
Rappelez-vous de ce grabuge
Fait par l’affaire Tonya Harding.
Si vous êtes une patineuse
Holiday on Ice vous attend
Vous y serez bien plus heureuse
Alors ne perdez pas de temps.



Beuverie en Ovalie
 

L’équipe de France est en tournée.
Elle joue en Amérique du Sud.
Le match s’est très bien passé.
L’adversaire était un peu rude,
Mais elle a gagné finalement,
Et après une bonne douche,
Place à la troisième mi-temps.
Les filles ne sont pas farouches,
Surtout après un bon repas
Le vin argentin coule à flots,
D’ailleurs on ne s’en prive pas.
Pas question de boire de l’eau
Avec mon pote on va sortir
Malgré nos souliers à bascule
Il faut un peu se divertir
Sans prise de tête et sans scrupules.
Je ne me souviens plus très bien,
J’étais imbibé d’alcool,
Et le lendemain matin
Nous étions inculpés de viol.
Maintenant nous sommes rentrés
Libérés de ce traquenard
Ce que nous voulons c’est jouer
Pour oublier ce cauchemar.

Sauts et soubresauts
 

Pour franchir la barre en hauteur
Il faut vaincre la pesanteur
Et pour qu’un saut soit réussi
Il faut mettre un peu de folie,
Car en plus de la souplesse
Il faut aussi de la vitesse.
Entre longueur et triple saut
Cà ne saute pas très haut
Car c’est un saut horizontal
Contrairement au vertical
Si c’est celui-ci ce que l’on cherche
Il faut utiliser la perche.
Avec elle c’est extraordinaire
Car on peut s’envoyer en l’air.
L’exercice est très difficile
Et la barre ne tient qu’à un fil.
Prendre en compte les paramètres
Et sauter à plus de six mètres,
Ce n’est pas donné à tout le monde
De battre le record du monde.



De porte en porte

Il faut savoir qu’en général
Si vous faites un slalom spécial
Il suffit de passer les portes.
Comment vous passez peu importe
Mais il ne faut pas les manquer
Sinon vous êtes disqualifié.
L’épreuve reine du ski alpin
Pour ceux qui n’ont peur de rien
Assurément c’est la descente,
Quand il faut dominer la pente
Qui est souvent vertigineuse
Sans terminer dans la poudreuse.
Bien négocier les virages
Pour s’en sortir sans dommages,
Trouver la meilleure trajectoire
Il n’y a pas d’échappatoire.
Pas de trouillomètre à zéro
Pour faire le meilleur chrono.
Dans cette épreuve de vitesse
Il vous faudra serrer les fesses
Et faire la descente à fond
Comme le font les grands champions.

Au sommet de la vague
 

Surfer au sommet de la vague
Puis au creux de la même vague
Quand vous êtes dans le tube
Rien à voir avec le Danube
Il faut prendre de la vitesse
Et la vaincre c’est une prouesse.
Nous sommes en Polynésie
Sur la vague de Tahiti
Venus surfer Teahupoo,
Spot réservé aux plus costauds.
Méfiez-vous de cette enjôleuse
Car c’est une vague dangereuse
Qui risque de vous emporter.
Certains déjà s’y sont noyés,
Ils ont voulu tenter leur chance
Sans l’aborder avec prudence,
Si vous défier Teahupoo
Prenez bien garde à ses rouleaux.


Service gagnant
 

C’est le roi de Roland-Garros
Qui vient juste de l’emporter
Survolant tel un albatros
Le court Philippe-Chatrier.
Record battu encore une fois
Il a terminé en beauté,
Ce sera son dernier tournoi
Car le roi est bien fatigué.
Trop de tournois et de parties,
De matches gagnés ou perdus
Mais ce temps est bien fini,
Il joue mais ne gagne plus.
Son corps désormais est usé
Il va prendre sa retraite.
Plus de montées à la volée
Il lui faut ranger les raquettes
Et s’en aller en restant digne,
Plus de services gagnants,
De revers le long de la ligne,
Rien ne sera plus comme avant.
Après tous ces sacrifices
Il va finir sa carrière
Quittant le monde du tennis
Pour rejoindre celui des affaires.

Mort sur le Dakar

Les autos et les motards
Se retrouvent pour le rallye,
Celui du Paris-Dakar,
Bien sûr vous l’aurez compris.
C’est une partie de plaisir
Mais aussi une vraie galère
Car il faut s’attendre au pire
Quand on traverse le désert.
Il faut dire que cette année
Les concurrents ont le cafard
Car l’épreuve est endeuillée
Par la mort d’un motard.
C’était son premier rallye,
Une plongée dans l’inconnu,
Il était heureux d’être ici,
Juste avant qu’il ne se tue.
Il ne cherchait pas la victoire
Encore moins la célébrité
Au diable l’appel de la gloire
Il voulait simplement rêver.
Les pièges étaient trop nombreux
Cela ne lui faisait pas peur,
Mais ce parcours très rocailleux
N’était pas fait pour les rêveurs.



Les caprices de la montagne
 

Certains en font pour s’amuser
Les guides c’est leur métier.
Ils en ont vu des clients
Voulant grimper sur le Mont-Blanc
Qui venaient faire de l’alpinisme
Avec des chaussures de tourisme.
Mais eux rien ne les rebute
Car ces loustics n’ont qu’un seul but.
Peu leur importe la météo
Et le temps qu’il peut faire là-haut.
Aujourd’hui nous sommes prêts
Menez-nous jusqu’au sommet.
Vous êtes grassement payé,
Pas question de renoncer !
A l’impossible nul n’est tenu
Et il y a des imprévus.
Les conditions sont détestables,
Il vaut mieux être raisonnables.
Puisque c’est comme ça dès demain
Nous irons chez les Italiens !
A Chamonix ou Courmayeur
Il faut attendre des jours meilleurs
Si vous voulez aller là-bas
Nous ne vous retiendrons pas.

Ippons en série
 

Petit récapitulatif.
On commence la compétition.
Pour ce judoka combattif
Premier tour de qualification.
Ce n’est qu’un échauffement
Début en douceur pour Teddy,
En deux temps et trois mouvements
Il se joue d’un Emirati.
Un Géorgien lui fait la nique
Il est battu par ippon.
En demi c’est un Tadjik
Terrassé par un ippon.
En finale un Coréen
Ne fait pas exception
Lui non plus ne peut rien
Et s’incline sur un ippon.
Puis vient l’épreuve par équipe
En finale c’est le Japon
Pour lui c’est automatique
Il remplit encore sa mission
Et fait parler sa technique
Avec un nouvel ippon.
Match nul entre les équipes,
C’est encore Teddy qui s’y colle
Et offre le titre olympique
Grâce à un ippon d’école.


Dix sports en un
 

Le parcours du décathlonien
Cela commence dès le matin.
Les sportifs font ce qu’ils peuvent
Pour boucler les dix épreuves.
Alors il faut vous y mettre,
En hors d’œuvre c’est le cent mètre
Une simple formalité
Si l’on est bien préparé.
Puis pour les compétiteurs
Vient ensuite le saut en longueur
Avant le lancement du poids,
Qu’est-ce qu’il est lourd celui-là !
On n’a pas le temps de souffler
Que déjà il faut aller sauter
Mais en hauteur cette fois
C’est encore une affaire de poids.
Enfin pour ces spécialistes
On termine par le tour de piste.
Même si l’on est un peu patraque
Le deuxième jour on attaque
Avec le cent-dix mètres haies
Qui vous redonne un coup de fouet.
Puis vous avez le disque à lancer
Avant l’épreuve très redoutée
Par tous les participants
Pour qui il faut absolument
Eviter le zéro pointé.
Mais vous aviez deviné,
C’est de la perche qu’il s’agit
Et quand vous avez fini
Avant d’être au bout du rouleau
Allez lancer le javelot.
Car même si vous êtes fourbu
Ensuite il ne restera plus
Qu’à terminer le quinze cent
Avant de prendre du bon temps.

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